// Un peu d'aventure...

Des lieux

Luang Prabang, là-haut

Luang Prabang est là. Elle suffit. Une rue principale. Au centre, une colline avec un temple en son sommet. Et le Mékong qui la borde. Cela suffit. C’est une atmosphère. Quelque chose d’indescriptible.

Il y a des restes de la présence française, comme certains  noms d’édifices publics mais aussi la gastronomie. On peut y déguster des sandwichs-baguette le midi, et des crêpes au Nutella le soir (ce qui après deux mois de voyage fait du bien…). Les Laos jouent régulièrement à la pétanque (et très bien).Nutella, what else ?

La nuit – c’est-à-dire le début de soirée – a lieu un marché d’objets artisanaux. Un marché incroyable parce que silencieux. Pas un bruit. On marchande presque en chuchotant. On regarde les couleurs, on s’y promène. On s’y repose. Vers onze heures du soir, tout se termine. Doucement. Luang Prabang est ainsi une des rares villes calmes d’Asie.

Le seul « night club » local ouvre de 20h30 à 23h30. La première heure, on diffuse de la « lao disco » en live. Les gens – très peu de touristes – dansent à la mode lao, de façon très douce, toujours par deux. Les mains jouent un grand rôle, on les croise lentement devant sa poitrine (dans quelques jours la vidéo !). Il n’y a pas aucune agressivité, comme c’est pourtant souvent le cas en boite de nuit. Puis l’heure d’après, on diffuse des musiques occidentales. Les danses changent alors totalement, et l’ensemble perd évidemment de son charme. Mais, la dernière heure, on revient à de la disco locale, comme pour mieux signifier que l’incursion de culture occidentale est tolérée, parce qu’encadrée. Et c’est tant mieux.

A partir de 23h30 donc, tout s’arrête. A minuit, plus un bruit. Les derniers bars et restaurants ferment, les touristes regagnent leurs “guesthouses”. Cette règle a été édictée pour conserver le mode de vie local, qui consiste notamment à se lever tôt pour aller nourrir les bonzes. Ainsi, Luang Prabang conserve son âme.

Au fond, on se sait pas exactement ce qui nous plait tant dans cette ville. C’est insaisissable. Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les maisons, les temples, les couleurs, l’absence de bruit, mais ça ne suffirait pas. Il faut y aller pour la sentir, pour comprendre, pour aimer cette ville à gueule d’atmosphère. Luang Prabang la magnifique.

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Discussion

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  1. j’attends la vidéo ! Au fait on dit les Laos ou les Laotiens qui jouent à la pétanque (une photo pour preuve ?)

    Posté par attentive | 6 juin, 2009, 23:08
  2. La crepe sans accent circonflexe, ça n’est plus une crêpe…

    Posté par gourmande | 9 juin, 2009, 9:50
  3. plus gourmande que”gourmande” je me suis dit:tiens c’est au singulier!étonnant!

    Posté par co l'africaine | 21 juin, 2009, 12:00
  4. il est bon de se laisser porté par une atmosphère et d’en ressentir un bien être sans être obliger de se justifier, polémiquer, expliquer. Se laisser transporter au fil les paysages, des gens.Vive le voyage!!

    Posté par soule | 28 juin, 2009, 18:15
  5. souvenir,….il y a 4 ans déjà, j’ai adoré cette ville son marché de nuit, son atmosphère.

    Posté par solo | 17 janvier, 2010, 17:38